Argentine , Les chutes d’Iguazu ( Iguaçu au Brésil)

Argentine , Les chutes d’Iguazu ( Iguaçu au Brésil)

24 avril 2013 Non Par Petit Explo

Les Chutes d’Iguazu, du côté argentin

A la frontière entre le Brésil, l’Argentine et le Paraguay, les chutes d’Iguaçu, las « cataratas » sont souvent considérées comme les plus belles du monde. Ce sont en tous cas les plus larges, puisqu’elles s’étalent en arc de cercle sur un front de 2,7 km et presque les plus hautes : sur 275 chutes, 19 sont de grandes chutes (de 40 à 90 m de hauteur).

Du centre de Foz, après une trentaine de minutes, nous passons par le pont de l’Amitié Argentine-Brésil, inauguré en 1985,Une anecdote en passant : le Président argentin qui lui a donné son nom, « Pont Tancredo » a donné son nom est mort 1 semaine avant l’inauguration, le pauvre…
L’arrivée au Parc est majestueuse. Pour arriver au sommet des chutes, un petit train « écologique » nous entraîne, sur 2,5 km, à une vitesse maximale de 20 km/h, au cœur d’une forêt sub-tropicale dans laquelle nous aurons loisir de nous promener plus tard, dans une remarquable biodiversité faunistique et floristique.
Le train nous dépose au départ de plusieurs sentiers : circuit supérieur, circuit inférieur, sentier Macuco…

Nous commençons par aller contempler les Gorges du Diable, que nous avons vues d’en face hier. Des passerelles de bois et métal, toutes fines, arrimées dans le roc, traversent les 1 200 m de large de la rivière, à cet endroit, et ses îlots de plantations, jusqu’au moment où s’ouvre la chute, dans le dénivelé du terrain. Après une grande courbe, la vitesse de l’eau s’accélère sous nos pas, quelques arbres s’arc-boutent dans le sol pour résister à l’entraînement….
Le grondement devient furie : Au-dessous de nous, 90 m de vide, d’eau grondante, tourbillonnante, frémissante, nous entourent de toutes parts, au milieu d’un éternel arc-en-ciel posé sur cette brume d’eau et de vapeur chaude.


La force des flots est d’autant plus grande que ce mur de 700 m s’étrécit, en bas…, dans un canal de 65 m : imaginez la bousculade !
Nous sommes abasourdis et « ravis » au sens propre, entraînés par ce rouleau compresseur qui précipite 6 500 mètres cubes d’eau par seconde en contrebas, pendant les crues, et ne s’épuise jamais. Un spectacle d’un romantisme échevelé, d’autant plus que des oiseaux ont creusé leurs nids dans le rocher, sous nos pieds, et semblent surgir de la cataracte chaque fois qu’ils y reviennent……

Les autres circuits nous mènent à d’autres sauts, tous plus beaux les uns que les autres, Nous jouons parmi les papillons qui se posent sur nous, peu farouches et nous gorgeons d’images somptueuses et d’émotions fortes……

Le parc National d’Iguazu

Le « Parque National do Iguazu » a été créé en Argentine le 10 janvier 1939, pour protéger le site exceptionnel des Chutes grâce, en partie, à Alberto Santos Dumont qui les a survolées le premier..

Cette réserve est la région la plus riche d ‘Amérique du Sud en terme de diversité biologique. avec 1850 km2 au Brésil, 670 km2 en Argentine sur un périmètre de 420 km dont seulement 0,05% sont visitables.

Il protège une richissime biodiversité faunistique et floristique, y compris nombre d’espèces menacées comme l’once tachetée, le puma, le caïman yacaré, de nombreuses sortes de perroquets, mais ceux-là se tiennent à distance des visiteurs et nous ne les avons pas vus.

Notre journée nous a, en revanche, à maintes reprises, donné l’occasion de frôler des merveilles de la nature moins farouches. A pieds, en petit train, en bateau, nous avons été entourés de papillons, accompagnés par les coatis, surveillés par les hérons blancs ou gris, survolés par les toucans, oiseaux sociables et populaires avec leur gorge colorée et leur gros bec courbe. …

Lorsque nous avons voulu rejoindre l’embarcadère, c’est un gros camion 6×6 qui nous a fait traverser un bout de la forêt subtropicale secondaire.
On y recense plus de 2000 espèces végétales, dont 60 d’orchidées, des broméliacées et autre épiphytes ; 420 espèces d’oiseaux, une centaine d’espèces de mammifères.

© Pixabay


Coté animaux nous avons pu avoir aperçevoir le capybara, grand cousin du cochon d’Inde, le plus gros des rongeurs : il peut atteindre 1,20m et peser jusqu’à 50 kg. Timide et inoffensif, c’est un très bon nageur. Ainsi que le tapir et ses 300 kg…
Mais, lors de nos pauses, nous avons admiré les nids des tisserand à dos rouge, qui pendent de façon très élaborée au bout des branches. Le long du sentier Macuco, dans quelques arbres, bondissaient de petits singes

Cette variété biologique ainsi que la rare beauté des cascades et des chutes lui ont valu d’être inscrit au patrimoine Mondial de l’Humanité, par l’Unesco, en 1986.

Le grand barrage d’Itaipu

Le barrage d’Itaipu, dont le nom signifie « pierre qui chante » en Tupi-Guarani, a été construit à partir de 1975. C’est le plus grand ouvrage hydroélectrique de la planète.
Si le bassin du Parana, le troisième fleuve du Brésil, navigable sur 550 de ses 3614 km de long, fournit 23 000 mégawats d’électricité, ce barrage à lui seul en donne 12 millions avec 18 turbines (et deux autres en cours d’installation). Il peut fournir trois fois plus d’énergie que le barrage d’Assouan en Egypte. Il approvisionne en énergie le Sud du Brésil et l’ensemble du Paraguay. En effet, c’est une réalisation binationale, que 13 millions de personnes ont déjà visitée. Ses dimensions impressionnent : 1 406 m de large, 185 m de haut, 18 milliards de dollars investis……

Quant à son lac de retenue, ses 200 km de long et 7 km de large en font l’un des plus grands lacs artificiels du monde, sur lequel les Brésiliens pratiquent repos dominical et sports nautiques
Néanmoins, toute cette technologie a son revers : la construction du barrage d’Itaipu a malheureusement inondé le magnifiques chutes du Salto de Sete Quedas… C’est donc à la fois admiratifs devant l’exploit technique et légèrement dubitatifs que nous quittons ce site

Iguaçu, du côté brésilien

Le côté brésilien du parc, dans l’Etat du Paraná. Les Brésiliens disent de ces chutes : « si la plus grande partie se situe en Argentine, c’est du Brésil qu’on les voit le mieux… »
Nous suivons un sentier en forêt qui longe la ligne de crête. Une surprise nous attend : pendant la première partie du trajet, nous sommes accompagnés par de sympathiques bestioles. Ce sont des coatis, (Nasua narica), des mammifères qui ressemblent au raton laveur, avec un corps plus mince, une queue plus longue et un museau allongé et souple qui, théoriquement, sert à fouiller le sol à la recherche d’insectes et de petits animaux. Mais ne nous détournons pas des chutes : étagées, elles se jettent les unes dans les autres, tantôt en minces filets perçant au travers de la végétation touffue, tantôt en larges et hautes cascades.

La période idéale pourse rendre sur les chutes d’ Ignaçu est de Février à Mai.

Présentation : Argentine

Intitulé officiel du pays : République d’Argentine

Capitale : Buenos Aires

Superficie : 2 791 810 Km2

Population : 40 000 000 habitants

Fête nationale : Jour de la Révolution en Argentine, 25 Mai (1810)

Villes principales : Córdoba, Rosario, Mendoza, La Plata, Mar del Plata, San Miguel de Tucumán

Décalage horaire : 4 fuseaux horaires découpent le Brésil. A Brasilia, au centre du pays : – 3h en hiver, – 5h en été, par rapport à la France

Les langues : Espagnol

La Monnaie : Peso argentin 1.00 Eur = 6,72 Ars

Peuples et ethnies : 92 % d’Européens (Espagnols et Italiens), 8% de Métisses (Amérindiens et autres peuples)

Religion : Catholique à 92 %

Le gigantisme de l’Argentine défie l’imagination : cours d’eau multicolores, jungle amazonienne, sommets vertigineux des Andes d’Argentine, pampa, steppes de Patagonie et glaciers majestueux. L’Argentine est aujourd’hui une destination incontournable.

Géographie

Huitième pays au monde et deuxième d’Amérique du Sud par la taille, l’Argentine s’étend sur 2,8 millions de km2 (environ cinq fois la France), sans compter les îles d’Argentine de l’Atlantique sud et le secteur antarctique (1,2 million de km2).
L’Argentine s’étire sur près de 3 200km de long et sur 1400 km d’est en ouest.
Les voisins de l’Argentine sont le Chili, la Bolivie, le Paraguay, le Brésil et l’Uruguay.
Sur sa façade orientale, l’Argentine est baignée par l’océan Atlantique.

Superficie : 8 547 877 km2

Point culminant : Cerro Aconcagua, 6 962 m

Longueur des côtes : 4 989 km

Types de paysage

Nord de l’Argentine
Les montagnes du nord de l’Argentine se divisent en deux cordillères parallèles, la Cordillera de Salta-Jujena et la Sierra Subandinas.

D’immenses lacs salés (Salinas Grandes), des lagunes (Laguna de los Pozuelos) et des volcans ponctuent les hauts plateaux du nord de l’Argentine.

Dans le nord-est de l’Argentine, se trouve la zone la plus arrosée d’Argentine : de nombreux cours d’eau sillonnent les terres marécageuses, relevées de collines et de petites montagnes. C’est dans cette partie de l’Argentine qu’est cultivé le maté, plante qui, infusée, donne la boisson du même nom.

La Mésopotamie argentine est le domaine de la forêt subtropicale, apparenté à la jungle amazonienne et qui abrite des milliers d’espèces d’oiseaux

Centre de l’Argentine
Les plaines fertiles de la pampa argentine s’étendent en interminables zones rases. On y trouve d’immenses domaines agricoles (plusieurs dizaines de milliers d’hectares). Cette partie de l’Argentine est le berceau de l’élevage bovin et ovin, royaume des gauchos et de leurs troupeaux.

Dans le centre-ouest de l’
Argentine, s’élèvent la crête des Andes et son fameux pic de l’Aconcagua (6 969m). Les hauteurs occidentales du Cuyo, la région du volcan Tupungato et, plus au nord, les hauts plateaux de Catamarca font de cette région de l’Argentine l’une des plus sauvages de la planète.

Sud de l’Argentine
La Patagonie, avec ses trois entités (péninsule Valdés, Patagonie australe et Terre de Feu) couvre plus d’un quart de l’Argentine.
C’est en Patagonie que se trouve la gigantesque calotte glaciaire du Campo de Hielo : là, entre fjords argentins grandioses et glaciers suspendus, se dressent les massifs du Fitz Roy et du Perito Moreno.

A l’extrémité australe de l’Argentine et du Chili, entre le détroit de Magellan et le canal Beagle, la Terre de Feu, on trouve une multitude d’îles et d’îlots nés de l’érosion glaciaire.

Formalités et Visas :

Toutes les personnes qui voyagent en Argentine doivent posséder un passeport, qui doit être valide au moins 6 mois après la date de votre retour.
Pas de visa obligatoire pour l’Argentine pour les ressortissants français, belges et suisses et pour un séjour de moins de 3 mois.

Précautions à prendre et santé:

Pour d’ autres renseignements consulter les conseils aux voyageurs et informations auprès du ministère des affaires étrangères : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/

Type du Climat

L’Argentine étant située dans l’hémisphère sud, les saisons sont inversées.
– Moitié nord de l’Argentine : pluie de novembre à mars ; temps plus doux entre mai et septembre.
– Sud de l’Argentine (Patagonie, Terre de feu) : précipitations faibles toute l’année, températures basses et vent toujours présent.

A Voir 
– Chutes d’Iguaçu, vallées et hauts plateaux andins
– Pampa, Patagonie, parc des Glaciers, Terre de Feu, Aconcagua, Fitz Roy

Les monuments et les villes
– Traces de l’époque coloniale, missions jésuites
– Buenos Aires (plaza de Mayo, avenues Corrientes et Santa Fe, rue Florida, marché de l’artisanat, parc Palermo, boutiques d’antiquaires du quartier de San Telmo, quartier de la Boca)
– Ushuaïa

Les côtes et la faune marine
– Faune de la péninsule Valdés et de la région d’Ushuaïa
– Mar del Plata.

Quand partir

Trouver la saison adéquate pour sillonner le pays dans son ensemble en un seul voyage relève… de l’impossible ! Idéalement, le Nord-est se visite entre mai et septembre, lorsque la chaleur et l’humidité sont supportables. Pour profiter pleinement du Nord-ouest, il faut partir en février, quand le carnaval bat son plein dans les villages de la Quebrada de Humahuaca.

Pour séjourner à Buenos Aires, mieux vaut partir au printemps (fin septembre-début décembre) et éviter le mois de janvier car les Porteños, en congés d’été, délaissent la capitale, dès lors moins animée. Baleines, manchots et otaries se laissent admirer sur la Península Valdés de septembre à octobre.

En revanche, la meilleure saison pour parcourir le sud de la
Patagonie s’étend d’octobre à avril.

Pour plus d’ infos : Argentina National Tourist Office : www.turismo.gov.ar